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Préambule des news
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| mardi 18 février 2003, 15h31
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La
civilisation humaine est à un tournant de son
histoire:
- soit elle prend
conscience de la fragilité des équilibres
biologiques et réforme rapidement son mode de
vie, son expanssion et ses méthodes de production
pour tenir compte des contraintes d'environnement et
l'avenir lui est ouvert,
- soit elle
continue sa folie destructrice et comme une autre civilisation
jadis dans l'ile de Pâques, elle coure à
sa perte irémédiable.
Après
la prise de conscience, comment agir?
-
on ramène le macro-choix à des micro-choix
de notre vie qutidienne: nos achats plus "bio",
notre communication avec les autres pour leur faire
partager nos nouvelles valeurs protectrices de l'envirronement.
-
on traduit cette prise de conscience en volonté
politique en apportant notre soutien aux mouvements
qui défendent réellement ces valeurs.
On ne demande pas des mesures rapides, on exige.
Nous sommes ainsi tous responsables de
notre devenir collectif. A quoi sert de faire des enfants
si c'est pour leur donner la mort en héritage
!
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samedi 1er février 2003
Explosion de la navette spatiale COLUMBIA (mission
STS 107)
la conquête spatiale endeuillée
C'était le 28e vol de Columbia, la plus ancienne navette américaine (22 ans),
et le 113e vol en 22 ans de programme de navettes de la NASA. A 9h, samedi matin 1er
février (14h00 GMT), la NASA a perdu tout contact avec Columbia, qui a
disparu des écrans de contrôle alors qu'elle se trouvait à 62.140m d'altitude
et venait de rentrer dans l'atmosphère
au-dessus du Texas. Le vaisseau
descendait à une vitesse de 20.113km/h, soit 18 fois celle du son, lorsqu'il a
disparu. Son commandant n'a même pas eu le temps de répondre au centre de
commande Houston, Texas, avec lequel il était en contact radio. Columbia s'est désintégrée, les morceaux s'éparpillant plus d'une centaine de
kilomètres sur plusieurs comtés de l'est du Texas et en Louisiane.
Les enquêteurs chargés de faire la lumière sur la tragédie de Columbia
disposent d'une foule d'indices à partir desquels ils devraient pouvoir
reconstituer rapidement le fil et les causes de la désintégration de la navette
spatiale dans le ciel texan.
| lundi 17 février 2003, 23h59
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Columbia :
premières conclusions d'enquête
Lors de sa rentrée dans l'atmosphère, Columbia avait certainement une aile
trouée à la hauteur du compartiment du train d'atterrissage. C'est ce qui a
entraîné sa désintégration, indiquent les investigateurs de la Commission
américaine d'enquête indépendante sur l'accident de la navette.
Lorsqu'un véhicule spatial arrive dans l'atmosphère, il est entouré d'un
plasma, ensemble de gaz de l'air extrêmement chauds (plus de 1 100°C) et n'est
protégé que par ses tuiles thermiques. Une seule brèche dans le bouclier
thermique suffit donc à laisser s'engouffrer une partie des gaz. Or, la
structure de l'aile est composée d'aluminium et ne résiste pas à des
températures de plus de 175°C.
Des analyses thermiques montrent que seule la présence de plasma à
l'intérieur de l'aile explique les températures constatées dans le compartiment
du train d'atterrissage gauche. Le centre de contrôle de Houston, au Texas,
avait noté des écarts anormaux de températures dans les circuits hydrauliques au
niveau de ce train d'atterrissage et une perte subite des mesures de pression
des pneus, puis de toute l'aile, les capteurs thermiques cessant de fonctionner
les uns après les autres.
Le commission ignore encore ce qui aurait causé un trou dans l'aile mais
estime qu'une seule tuile thermoprotectrice manquante n'aurait pu le faire.
D'autres analyses sont en cours pour étudier divers scénarios : un impact avec
une météorite ou des dégâts consécutifs à la chute d'un morceau de mousse
isolante au décollage. Le 16 janvier, peu après le lancement, une pièce de
mousse isolante s'est détachée du réservoir situé sous le ventre de la navette.
Ce débris a percuté les tuiles du bouclier thermique sous l'aile gauche de
Columbia, avant de se disloquer. |
Au-delà du drame humain,
cet évènement est là pour nous
rappeler que si l'avenir du genre humain se trouve en
dehors du cocon terrestre, la conquête spatiale
a un coût comme il en fut de même pour la
conquête du "nouveau monde" du temps
de Christophe Colomb et des multiples navires
alors impliqués dans cette aventure. C'est l'intelligence
humaine et son développement qui seule permettra
de défier l'hostilité naturelle de l'environnement
extraterrestre, permettant à l'Homme
de tirer les enseignements de chacune de ses erreurs
ou déconvenues. Mais c'est seulement le
développement de sa sagesse qui lui permettra
de surmonter les dangers de ses propres folies.
Suivre le lien "Archives" pour les
anciennes nouvelles archivées 
5/1/2003 : des liens ont été rajoutés
sur les pages lectures.
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TANTRA à LYON
: entrée en matière
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